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Bilan de cette année 2022

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Non classé, Orientation/jobs

Pourquoi il ne faut pas à tout prix vouloir trouver sa voie

L’expérience d’une frustrée des études (et même plus)

Je pense que ce genre d’article n’est pas le premier, et qu’il est loin d’être le dernier. J’ai dû parfois faire quelques raccourcis sinon dans 200 ans on y serait encore. Mais le principal est là.

Au lycée, on nous demande ce qu’on veut faire. On nous oblige presque à choisir quelque chose qu’on ne connaît pas. Quand on a fait un bac L, a le choix entre fac de droit, de langues, de psycho ou un BTS tourisme (lol). Et puis après ?

On nous colle aussi une étiquette. Avec mes notes très moyennes, mon prof principal (que je ne remercie par ailleurs pas du tout) m’avait dit que j’arriverais à rien en quelque sorte. Si si. Je voulais aller à la face parce que je n’en pouvais plus du cadre scolaire (anxiété sociale bonjour) mais pour lui c’était perdu d’avance.

Je savais pas vraiment ce que je voulais faire même si plusieurs filières m’intéressaient (en une année je suis passée de lieutenant de police à journaliste culturel en passant par traductrice ou juriste et autres métiers aux antipodes les uns des autres). Au final, j’ai choisi la fac d’anglais. Puis je connaissais plusieurs personnes qui prenaient cette direction donc ça m’avait aussi rassurée.

Mais toujours, en première et deuxième année d’anglais, ça ne me convenait pas plus que ça, hormis le fait d’être indépendante et aussi parce qu’on n’avait pas à se regarder en chiens de faïence pendant les cours, ça m’arrangeait. Pour moi c’était trop littéraire, il n’y avait que l’aspect linguistique qui m’intéressait (et les cours d’allemand, même si j’étais une quiche, haha).

J’ai donc continué à chercher, fouiller, et puis en L2, j’ai décidé de faire un test d’orientation dans une EPE (c’était pas trop cher) mais même ce test n’a rien donné, les résultats partaient dans tous les sens. Si, ce qui ressortait un peu c’était l’envie de créer des images, mon goût pour la vidéo, et ça m’avait amenée à me tourner vers le secteur de l’audiovisuel (qui m’a d’ailleurs toujours beaucoup plu). SAUF QUE je suis compliquée et à cette époque-là, je ne me voyais pas reprendre d’autres études et que je me suis dit que se retrouver avec de la physique et cie, c’était pas pour moi, et aussi parce qu’étant fragile des yeux (archi myope ouais), je me disais que ce serait pas une solution. Entre temps j’ai appelé quelques personnes via une plate-forme (study advisor, si je peux la citer) pour avoir des renseignements vis-à-vis de l’audiovisuel et d’une autre filière que je venais de connaître: les sciences du langage!

Comme je l’ai déjà écrit dans un autre article, j’ai donc, après mon redoublement de L2 (l’Enfer sur terre, je ne me voyais pas redoubler, pour moi c’était l’échec de ma vie), intégré cette fameuse L3 en sciences du langage…Un peu dans le même genre que l’anglais sauf qu’il s’agissait bel et bien de la langue française, langue que je préférais finalement. J’ai donc pu continuer la linguistique et la lexicologie ♥ d’une autre façon. J’ai l’impression que j’ai appris plus de choses qu’en trois ans d’anglais cette année-là. J’ai en partie revécu puis ça a de nouveau était la désillusion quand il a fallu se décider ensuite: master ? licence pro ? Je commençais à en avoir assez des études…(et j’étais pourtant loin de me douter que ça continuerait ensuite).

J’ai donc postulé dans des masters très différents (communication, journalisme, etc) et parce que je n’avais pas assez anticipé, je me suis retrouvée sans rien. NUL. Encore une fois.

Je me suis dit que c’était l’occasion de tenter autre chose qui m’aiderait peut-être à choisir pour la suite. Le service civique me faisait de l’oeil depuis un moment, mais étant donné ma timidité et mon anxiété sociale, je n’osais pas me lancer. Puis après tout, les missions n’étaient pas seulement de prendre la parole en public ou de faire de la prévention dans la rue. J’ai donc postulé à une mission d’ordre culturel, dont le titre était « valoriser les actions culturelles et numériques » dans une collectivité. Pendant plusieurs mois, j’ai donc contribué à la création de brochures (relecture, préparation de fiches BAT pour l’impression etc) mais aussi à apporter la culture dans les petites communes rurales. Ca m’a fait découvrir le monde du travail et ça m’a permis de prendre confiance en moi dans un domaine qui me plaisait plutôt. Ca s’est arrêté plus tôt que prévu parce que Monsieur Covid est venu nous déranger en mars 2020. Mais j’ai été contente de m’engager de cette façon. Ca m’a aussi montré que j’aimais m’engager et l’envie de travailler pour quelque chose qui m’apporterait un but était plus forte que tout. J’ai commencé à m’intéresser à l’ESS, et manque de bol, j’ai pas pu assister à la formation, toujours à cause de la personne que j’ai précédemment citée.

Et donc, à la rentrée 2020, après maints et maints questionnements autour de la formation à choisir, j’ai intégré un master dans le tourisme et la culture. Je me disais que c’était assez vaste pour me décider. Avec le covid, les cours à distance et la taf qu’on nous donnait, ça n’a pas été simple. D’un côté, j’ai appris à aimer le travail en équipe, j’ai pu étoffer ma culture générale, donc malgré les difficultés je me suis dit que ça n’avait pas servi à rien. Là où c’est devenu compliqué c’est quand j’ai dû écrire mon premier mémoire, ça n’a pas du tout été une partie de plaisir. Je m’en suis rendue malade, j’ai dû prendre des médocs (mais comme beaucoup dans ma promo, ce qui m’a rassurée quand je l’ai appris à la rentrée 2021). Au final, j’ai bien aimé écrire le mémoire, mais je détest(ais) les dates butoir et le fait de devoir rendre des comptes, de parfois être paumée. Finalement, je m’en suis sortie avec une très bonne note, et je m’y attendais pas du tout. Mais j’ai été délivrée quand ça a été terminé.

PREMIERE TENTATIVE D’ARRETER LE MASTER

Quand j’ai « réussi » ma première année de master, j’ai songé réellement à le quitter et à trouver du taf. J’ai même eu un entretien mais ça n’a rien donné et de toute façon je ne me serais pas sentie à l’aise. Mais il a fallu retourner en cours et ça a de nouveau été compliqué (anxiété sociale, love you). J’ai donc pris sur moi et ai recommencé. Jusqu’à ce qu’on reparle du mémoire ces derniers mois. J’étais un peu plus sereine parce que j’avais déjà une idée de ce sur quoi je voulais travailler. Puis avec cette première foutue expérience, je me disais que ce serait ok.

MAIS. Parce qu’il y a toujours un mais. Le travail a été si conséquent ces deux dernières années que j’en suis arrivée à un point de fatigue totale, je n’ai plus envie de rien, de rentrer sur le marché du travail et toutes les choses sérieuses qui vont avec. Je me dis que j’ai fait des études pour faire des études, et que ça n’a pas dû être la solution.

Je suis actuellement en stage long et je pense que j’ai fait une grosse erreur pour plusieurs raisons et aussi parce que j’ai le mémoire à rendre en même temps et que je n’avance pas. Trop de fatigue mentale. Plus des problèmes de santé qui se sont ajoutés. Pas ouf.

J’avais l’idée et je ne sais pas si ça se fera, de faire un volontariat après tout ça, avant de rentrer sur le marché du travail et de profiter un peu (parce qu’en fait j’ai jamais assez profité), potentiellement partir quelques mois soit au Royaume-Uni ou en Allemagne. Je me sens prête maintenant (tant que ça dure pas six mois) mais je pense que ça pourrait vraiment m’aider.

Bref, tout ça pour dire qu’il ne faut pas chercher à rentrer dans des cases, à vouloir un diplôme pour avoir le diplôme parce qu’en soit ça veut pas toujours dire grand chose, je pense qu’il faut s’imprégner du monde autour, tester des choses (notamment quand on est aux études et qu’on a encore le temps de le faire), faire du bénévolat, du volontariat, tout ce que vous voulez (et aussi profiter car je regrette maintenant qu’il est quasi trop tard) mais ça peut vous aider à vous connaitre. Il n’y a que comme ça que vous en apprendre plus sur vous. On a toujours l’occasion de découvrir de nouvelles choses. Les études ne sont pas un but en soi. Elles ne définissent pas ce que vous allez faire plus tard. Tout ce que vous ferez à côté c’est du bonus. Parfois, trouver ce qu’on aime prend du temps mais c’est comme ça.

Et ne poussez pas la chandelle trop loin, parfois ça fait mal. Prendre soin de soi c’est important aussi ♥

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J’ai créé un podcast !

Hello ! J’écoute pas mal de podcasts et j’adore le développement personnel.

Il y a quelques temps (en vrai ça fait un peu plus d’un an mais je me suis surtout lancée en fin d’année dernière), j’ai réalisé des podcasts autour de sujets de développement personnel, car c’est un domaine qui m’intéresse particulièrement (you know, en général, les personnes introverties aiment beaucoup parler de tout ça).

Donc j’ai osé me lancer, sur des sujets que je connais plutôt bien maintenant et qui me tiennent à coeur. J’ai plusieurs comptes; Soundcloud, Youtube et Instagram sur lesquels je poste les audios.

Ca serait chouette que vous y jetiez un oeil pour me dire ce que vous en pensez, comment m’améliorer etc – même si je sais pertinemment que peu de personnes me lisent ici.

Merci d’avance ! 🙂

https://www.youtube.com/channel/UCw_0hkF9YP24FcIhP2u_Wxg

https://instagram.com/keepongoing52?igshid=ZDdkNTZiNTM=

Voyages/Sorties

Heidelberg & Mannheim

En octobre dernier, après un gros chaos émotionnel de plusieurs mois, j’ai voulu aller dans un autre pays pour découvrir de nouvelles choses, voir du pays. Mon rêve était depuis longtemps l’Allemagne (les pays germanophones m’ont toujours attirée), donc je suis partie quelques jours en Allemagne. C’était la première fois que je m’en allais seule dans un autre pays.

Je suis donc allée à Paris, j’ai pris le train en gare de l’Est, en direction de Karlsruhe, puis j’ai pris un second train qui arrivait à Heidelberg.

J’étais dans une auberge de jeunesse plutôt cool (même si la désillusion a été de savoir que personne ne ferait le ménage pendant la période où la chambre était occupée parce que nous étions dans des dortoirs, je vous laisse imaginer…)

Là- bas j’ai rencontré des filles extraordinaires; une Kazakh, une Géorgienne et une Egyptienne. On a bien ri, on s’est chacune appris des mots dans notre langue respective, malheureusement j’ai oublié les jurons kazakhs/ russes.

A côté de ça, j’ai visité Heidelberg, petite ville romantique que je conseille fortement, notamment pour son vieux centre ville pittoresque et son fameux château, dont les ruines sont les plus anciennes ruines romantiques au monde ! Vraiment bluffant

Le château d’Heidelberg, symbole du romantisme.

J’ai mangé dans un restaurant très typique (manquait plus que la bière et c’était parfait lol), bon j’étais surtout entourée de papys et mamies mais c’était chouette, surtout que manger seule ça me fait toujours peur mais j’ai bravé la chose. Mais bizarrement, à l’étranger, c’est moins stressant je trouve.

Fun fact: là bas, on trouve des distributeurs de cigarettes dans la rue et même dans les supermarchés !

J’ai également pu admirer la belle place centrale, on se serait cru dans un pays orthodoxe, c’est aussi très beau, et c’est là où se trouvent la plupart des restaurants.

Après avoir passé une superbe journée à Heidelberg, j’ai découvert Mannheim (parce qu’un collègue de ma mère avait conseillé cette ville avec un soi-disant très beau château.) J’hésitais aussi à aller à Mayence parce que c’est une ville médiévale et comme j’adore les villes médiévales, je pensais y aller mais ce n’était pas possible durant mon séjour. Bref.

Mannheim est une ville beaucoup plus moderne que Heidelberg, et son charme repose surtout sur son château. Petite anecdote: le château abrite aussi l’université de la ville, c’est donc unique, les étudiants peuvent s’y rendre facilement.

J’ai vraiment été éblouie par les lieux, c’est un château fantastique, un vrai château baroque. J’avais un audio guide pour faire la visite, ce qui était donc très cool pour pouvoir visiter les lieux à ma guise. En plus, quand on est étudiant, c’est moins cher (d’ailleurs merci à la dame de l’accueil qui m’a fait payer le tarif étudiant alors que je ne l’étais (tout juste) plus).

Mesdames et Messieurs, veuillez admirer la splendeur de ce château.

Après la visite du château je suis allée dans un bar étudiant semble t-il (en même temps, situé non loin de la fac) et j’ai adoré la déco du bar, c’était assez excentrique! Puis j’ai bu un trèèèèèèès bon mocha ♥

J’adore la déco.

Le retour a été assez fastidieux (flixbus en retard à Heidelberg) puis ensuite, l’arrêt à Strasbourg a été décalé puisque le bus qui devait nous emmener était tombé en panne, je me suis donc demandé si j’allais rentrer à temps, du coup j’ai pris le bus suivant jusqu’à Paris (et j’étais en méga stress parce que j’avais peur de louper mon train Paris- Caen mais non, ça l’a fait lol. Les aléas du voyage.

Je regrette un peu que ce séjour ait été court, mais mon budget était limité et pour une première fois, je ne voulais pas partir trop longtemps mais j’ai vraiment kiffé comme dirait l’autre, j’aime tellement voyager, c’est une sensation unique, d’aller à la rencontre d’autres personnes, de connaître leur mode de vie, leurs opinions (quoique là, c’est pas si différent de la France mais rien que la langue qui est différente, ça change tout !)

Je suis devenue accro aux voyages et ensuite j’ai visité Lille et Bruges (petit coup de coeur pour cette dernière) et je projette maintenant un peu plus loin….

Non classé, Orientation/jobs

Mon expérience d’assistante d’éducation dans un collège

Si on m’avait dit que je ferais ce job un jour, je n’y aurais pas cru.

J’ai été assistante d’éducation dans un collège. Oui. Je me suis dit que si certaines personnes me lisent encore (lol), que ça pourrait peut-être vous intéresser. Je vais donc vous raconter mon expérience.

J’ai été diplômée en octobre de mon master en tourisme, et ayant été désillusionnée par le monde du travail et/ou ce milieu-là (en vrai le monde du travail et moi ça fait deux), j’ai essayé de trouver autre chose. Ma mère travaille dans un collège, et au mois de décembre, elle me rapporte qu’ils cherchaient un assistant d’éducation en remplacement. Comme c’était quelque chose que j’avais envisagé de faire après mon stage de fin d’études, j’ai accepté, bien que je me demandais si c’était réellement une bonne idée, ma mère travaillant dans ce collège.

Donc je suis allée à l’entretien et j’ai été prise. Moi qui n’ai pas l’habitude d’être en face d’une foule, j’ai paniqué un peu, et j’appréhendais les surveillances en permanence et dans le self. D’ailleurs le premier jour que j’ai surveillé le self, ça a été compliqué; les agents disaient que ça faisait trop de bruit alors j’ai commencé à demander le silence (mais ça marchait pas), les situations dans lesquelles tu te demandes si tu es trop ou pas assez autoritaire…Disons les choses, je n’avais jamais fait face à des jeunes auparavant (j’ai même pas le BAFA).

Au bout de 10-15 jours, la CPE a commencé à me dire que je n’étais pas assez à l’aise avec les élèves, et qu’en même temps j’étais trop autoritaire. Bref, j’ai rien compris. Du coup, ils se sont demandé si le contrat allait continuer (étant donné qu’ils n’avaient pas de nouvelles de l’AED que je remplaçais, je ne pouvais pas avoir de contrat plus long), et je dois avouer que je me sentais proche de certains déjà, et que j’aimais bien être à leurs côtés, donc ça m’a fait mal d’entendre ça, alors je me suis battue pour pouvoir continuer, en expliquant que je voulais m’améliorer. Par contre, je rentrais épuisée de mes journées, bien qu’étant à 80 %.

Niveau batterie sociale c’était littéralement ça. Pexels

Comme on accompagne les élèves dans différentes situations – tâches administratives avec les absences et autorisations de sortie, problèmes de santé, les aider à faire leurs devoir parfois, entre autres -, c’était donc très fatiguant pour moi, j’étais littéralement HS.

Au début, j’aimais bien m’occuper de les heures de permanence, puis, au bout de quelques temps, j’ai senti que ça se passait moins bien, je criais trop (chose à ne surtout pas faire, encore moins avec des élèves de cet âge-là), et je n’étais pas assez équilibrée. Par exemple, si quelqu’un veut aller réviser dans le couloir, qu’ensuite quelqu’un d’autre me demande et que je refuse, ça va pas. Il faut toujours aller dans un seul et unique sens, et être en accord avec les autres assistants d’éducation. Parfois j’ai dérapé.

La fois où j’ai vraiment dérapé, c’est quand j’ai mis une observation à plusieurs élèves, dont un qui s’est énervé (mais genre vraiment) au moment où je lui ai rendu son carnet de correspondance, parce qu’ils avaient ri alors que je demandais le silence. Parmi ces trois élèves, c’en était un en particulier qui faisait le clown et j’aurais dû le sortir, donc ça m’a valu une confrontation avec l’élève et la CPE. Eh oui, pas facile l’humain.

Sinon, comme vous vous en doutez, il y a toujours de bonnes anecdotes à raconter, comme la fois où, pendant une permanence, je leur ai demandé d’arrêter de rire et qu’un élève est passé dans le couloir en faisant « hihihiiiii », ça a fait rire toute la permanence, et moi avec. Ou encore la fois, dans le self, où trois élèves (2 garçons et une fille) mangeaient sur deux tables différentes, éloignés les uns des autres. Je demande alors pourquoi ils ne mangeaient pas ensemble, et la fille me répondit « parce que sinon les autres vont croire qu’on est amoureux » sur un ton que je ne peux pas imiter ici, malheureusement. Parfois je me suis aussi mis à rire en disputant les élèves, et non, je n’aurais pas dû. Il faut garder son sérieux un maximum pour être compris et montrer qu’on est la personne d’autorité.

C’est ce genre de choses qui rend le travail « beau », parce que les situations humaines sont toujours intéressantes, et quand ça vient de la bouche des enfants / préados, c’est encore plus drôle. On a aussi parfois affaire à des situations de harcèlement. Et même si la prévention est très présente (en tout cas dans mon collège), ça arrive toujours. Il faut faire attention et repérer ce genre de situation.

Mon expérience est maintenant terminée, je suis restée sur ma faim parce que certaines choses ne se sont pas passées comme prévu, mais j’ai préféré mettre un terme à mon contrat. Mais je ne regrette pas d’avoir fait cette expérience, ça m’a appris beaucoup de choses, et notamment que j’aime bien travailler auprès des jeunes (juste peut-être pas de cette façon-là).

Je recommande ce travail ou pas ?

Cela dépend de nombreux critères, c’est un travail qui généralement a lieu à côté des études, et peut être une bonne approche quand on veut travailler dans le domaine éducatif (prof, CPE…). C’est un travail qui paraît « cool » comme ça (combien de fois on entend dire que les AED sont fainéants), mais derrière il y a quand même pas mal de choses à gérer puis ça comporte des responsabilités tout de même, on est aussi garant du bon fonctionnement de l’établissement. Je dirais que c’est un travail formateur. Puis ça apprend à travailler en équipe.

Est-ce que c’est un travail fait pour les introvertis ?

Cela dépend probablement de chacun, mais je dois avouer que c’est très prenant, on n’a pas vraiment de moments seul, pour recharger ses batteries. Etant trèèèès introvertie, je dois avouer que c’était vraiment parfois compliqué.

Une nouvelle réforme

Auparavant, on ne pouvait cumuler des CDD que sur 6 ans maximum mais une nouvelle loi promulguée en 2022 permet de cédéiser (oui ça se dit) les AED après deux contrats de 3 ans. Donc maintenant ça va être reconnu comme un travail à part entière.

Alors ça vous tente ? Des expériences par ici ?