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Bilan de cette année 2022

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Divers, Orientation, Orientation/jobs

Ce que m’a appris mon service civique

Nous y voilà presque. Avec le confinement ça va faire pas loin de deux mois que je ne suis pas retournée au « boulot »… Malheureusement mon service civique ne va pas être prolongé et ne va pas durer 6 mois comme c’était prévu, je n’aurai pas appris autant de choses que j’aurais voulu mais je peux faire le point sur ce que ça m’a apporté:

-de la confiance en moi. Chose capitale sur laquelle j’avais vraiment besoin de travailler. J’ai même observé que je peux aller plus loin que je ne le pensais. J’ai osé, parfois il a fallu que je me « pousse au cul » -pardonnez l’expression, mais au final, j’étais contente. Un exemple: j’ai dû participer à un forum et ma tutrice n’était pas là ce jour-là et j’ai dû tenir un stand toute seule (les bouuuuuules, moi qui ai du mal à aller au devant des autres), je galérais au max et puis quand les personnes sont venues j’ai quand même réussi à leur faire des propositions, à entamer la conversation. Jamais j’aurais été capable de faire ça avant. Limite à la fin, j’aurais voulu que ça dure plus longtemps !

-de l’expérience : parce que je n’avais encore jamais eu l’occasion de faire quoi que ce soit sur le terrain (enfin juste un stage de 3ème et un autre  d’observation en école) et ça me manquait, là au moins c’était du concret, je savais pourquoi je travaillais contrairement à ce que j’étudiais.

-ça m’a permis d’être plus rigoureuse. En cours, c’est ce qui fait que je n’avais pas toujours de bonnes notes parce que je rendais le travail de dernière minute, sans avoir relu ou par flemme et là, je voulais absolument rendre mon travail fini et de bonne qualité. On est généralement plus consciencieux quand on sait pourquoi on travaille !

– travailler en équipe alors que j’avais du mal avec ça. C’est très enrichissant ! Et aussi le fait de ne pas être considérée comme une employée basique, ça m’a beaucoup aidé à me sentir plus à l’aise. Je pense que je serai moins stressée le jour où j’aurai un emploi puisque j’ai déjà fait face au monde du travail grâce à cette expérience. Comme quoi tout est possible, on peut s’améliorer, on peut changer. Je pense que j’ai eu la chance de tomber sur une bonne équipe qui m’a mis à l’aise et donc j’ai pu m’intégrer correctement !

-m’ouvrir au monde et à différents univers: ma mission était avant tout une mission de communication mais ces tâches étaient  liées à l’univers culturel (spectacles, musique…) et à un environnement touristique (travail en lien avec les musées ou l’organisation d’événements en lien avec le patrimoine). Je ne suis pas restée sur un secteur mais plusieurs donc j’ai pu avoir cette expérience polyvalente.

► Pourquoi faire un service civique ?

Pour toutes ces raisons évoquées plus haut. Je ne regrette absolument pas d’avoir fait ça (au début, j’étais complètement angoissée à l’idée de ne pas avoir été prise dans un master)… Ca permet d’en apprendre beaucoup sur nous-même, sur notre façon de nous comporter et  de nous dépasser aussi. Quand on ne se sent pas prêt à intégrer le marché du travail et qu’on n’a pas d’expérience, je pense que faire un service civique est une très bonne chose, qui n’apporte que du positif. De plus, c’est une plus-value sur un CV alors pourquoi ne pas tenter si on a envie de s’engager quelques mois sur une mission concrète, dans un domaine qui nous intéresse ?

Introversion, Non classé

Introversion et confinement: bilan du premier mois et craintes

Qui dit confinement dit  apprendre à vivre avec soi-même et les autres, apprendre  à se connaître et changer ses habitudes de vie notamment. A près d’un mois de confinement, je pense que c’est le bon moment pour faire un bilan sur cette  étrange période…

Au départ, j’appréhendais le confinement, devoir être H24 les uns sur les autres..Même si je vivais déjà chez mes parents avant ça, je commençais  à en avoir marre que je redoutais ce moment puisqu’habituellement, tout le monde est au boulot. C’est parfois assez difficile de ce côté mais sinon j’arrive à m’occuper. Évidemment parfois on s’ennuie, c’est inéluctable. Je vais pas dire que j’ai passé quelques après-midi à ne pas savoir quoi faire, ce serait faux.

Mais honnêtement, je trouve que le temps passe plutôt vite. Au moment où j’écris, on en est à 26 jours de confinement donc ça va bientôt faire 1 mois. Un mois ! Et dire qu’à Wuhan, ils ont dû tenir plus de deux mois ! Je comprends parfaitement bien les personnes qui n’en peuvent plus parce qu’elles vivent en ville ou en appartement, celles qui avaient l’habitude de sortir beaucoup, ou qui sont seules dans leur maison/ appart… D’ailleurs, bien qu’introvertie, depuis un certain temps, j’ai du mal à accepter cette situation (même si j’ai dit plus haut que je trouve que le temps passe vite, ça peut être contradictoire mais je le place pas sur la même échelle). Je suis pourtant du genre tranquille et à réussir à m’occuper mais ça commence à plomber mon moral parce que ce qui me fait peur c’est l’après. Comment ça va être après ce confinement ? Comment renouer les liens avec les autres ? Comment évoluer en mieux ? Autant de questions me taraudent…

Certes, je ne dirai pas le contraire, ça  permet de faire un break et de mettre son cerveau en mode « pause » pendant quelques temps (introvertis, vous comprenez très bien de quoi je parle) mais c’est bien ça le problème..Si ça dure trop longtemps, on risque de se retrouver dans une situation plutôt délicate parce qu’on va s’habituer à ne voir personne et une fois dehors, on aura peut-être du mal à avancer, à sortir de sa zone de confort. Pour certains, ça peut être un boost au contraire et permettre d’aller plus facilement vers les autres…Je ne m’avance pas parce que je ne sais pas encore ce qu’il va se passer, mais c’est sûr que c’est une angoisse pour moi. Rien que le fait d’entendre un peu partout: « que ferez-vous le jour où on sortira du confinement ? » m’angoisse. Le point positif, si on peut le dire, c’est qu’on ne sortira pas en même temps donc ce ne sera pas une « explosion ».

Parmi les introvertis, je suis de ces personnes qui ont du mal à aller vers les autres mais je ne suis pas pour autant casanière. Si je ne sors pas au moins une fois par jour, je me sens mal et j’ai l’impression d’avoir raté ma journée. Donc effectivement, ça fait une petite différence avec le monde d’avant – oui, le monde d’avant. Après, d’autres s’accommodent particulièrement de ce qui se passe et tant mieux pour eux si ça leur convient ! Le truc c’est que j’aime bien sentir que ça vit autour de moi, qu’il se passe des choses, même si je ne fais pas grand chose de ma journée (c’est pour ça que j’aime pas les dimanches d’ailleurs parce que c’est mort ce jour-là…).

Sur les points psychologique et personnel , j’ai quand même appris des choses sur moi et c’est un point positif. Comme je l’ai dit précédemment, je procrastine moins et j’essaie d’avoir des buts plus accessibles. Avant je me lançais dans l’apprentissage de 50000 langues,  je commençais plein de choses que je ne terminais pas, je n’aurais pas eu autant de patience à me mettre au yoga presque chaque jour, alors qu’en ce moment, c’est quelque chose qui commence à devenir une habitude pour moi. De plus, et c’est très important, je crois que j’ai pris plus confiance en moi. J’arrive à me projeter plus facilement dans l’avenir, je pense que j’aurai moins peur d’affronter le regard des autres au sortir de cette situation. J’ai même osé envoyer une vidéo pour participer à un clip collaboratif de Thérapie Taxi alors que je n’aurais jamais fait ça avant ! (bon, j’ai pas été prise, shame).

Avec du recul, le confinement n’a pas que des effets négatifs, pensons-y ! C’est vraiment le bon moment pour se recentrer sur soi et définir ce qu’on veut vraiment alors qu’en temps normal, avec le travail ou les études, on n’a pas forcément le temps (ni l’envie ?) de le faire. Cette période est  propice à faire une introspection et à agir concrètement sur ce qu’on veut changer. A ne pas négliger donc car ensuite il sera plus difficile de le faire !

Sur un point sociétal, ce déconfinement me fait plutôt peur. Notamment parce qu’il faut qu’un certain pourcentage de personnes ait attrapé le coronavirus pour pouvoir créer une « barrière » et on est loin du compte d’après ce que j’ai entendu à plusieurs reprises. De plus, les vacances d’été qui approchent me font craindre qu’une deuxième vague arrive. Certes, d’ici là, le virus sera peut-être beaucoup moins présent et la chaleur va peut-être le tuer mais selon un médecin que j’entendais hier sur TF1, il y aurait encore des cas d’ici juin ou juillet. Je pense notamment aux lieux publics qui accueillent beaucoup de touristes comme les campings ou les hôtels, lieux qui sont propices à la propagation du virus. Qu’en sera -t-il ? Les gens sont tellement pressés de sortir du confinement qu’ils seront capables de n’importe quoi et d’être négligents.

Quoi qu’il en soit, il faut être patient parce que le déconfinement ne se fera pas pour tout le monde en même temps et qu’on risque de rester chez nous encore quelques semaines…

Courage ! Stay strong.